Lorsqu'on acquiert une ruche, on se dit que l'on agit aussitôt pour la biodiversité, je pense que cela mérite débat mais ce n'est pas le but de cette page. Ce qui nous intéresse ici est la différence entre une ruche classique et une ruche dite de biodiversité.
Tout d'abord il faut savoir que le terme a pris de l'ampleur à partir de la première édition du livre de Bernard Bertrand "ruches de biodiversité" dans lequel il explique l'origine de cette expression.
C'est en fait un bel hommage à Monsieur Gilbert Veuille qui bien avant l'heure se posait des questions quant à la justesse de l'habitat proposé en apiculture moderne et souhaitait proposer une ruche permettant à la colonie d'essaimer régulièrement et donc de produire des essaims naturels plutôt qu'artificiels. Gilbert Veuille a alors conçu un modèle de ruche répondant à ses recherches qu'il baptisa "ruche de biodiversité"
On pourrait donc essayer de définir les critères de ces nichoirs ainsi :
Nous pouvons dire que ces 3 points sont déjà une bonne base pour ceux qui n'auraient pas la possibilité d'offrir mieux mais l'idéal est :
Ces derniers critères sont des idéaux vers lesquels il faut tendre cependant si vous réservez une ruche de petit volume à la vie en totale autonomie pour vos abeilles ce sera déjà un excellent début.
Les ruches se prêtant facilement à devenir des ruches de biodiversité sont la ruche Warré sur deux éléments, la ruche tronc, la ruche paille. Nous avons travaillé sur des modèles de ruches de biodiversité avec mon ami Jean-François Beaud. Adam Wright propose également la ruche Custos qui reprend ces critères (dernière ruche dans la série ci-dessous).
Pour faire un stage autour des ruches de biodiversité, inscrivez-vous ici.
Commandez mon livre sur les ruches de biodiversité chez votre libraire habituel ou en cliquant sur ce lien.