La période de l'essaimage, cela peut être un dilemme pour vous. Laissez-vous faire les abeilles qui souhaitent se perpétuer comme elles le font depuis des millions d'années par le biais de l'essaimage ? Mais vous prenez un risque de perdre l'essaim "souche". Ou bien allez vous interrompre ce phénomène par le biais d'une division et donc par la création d'un essaim artificiel.
Cela dépendra soit de votre disponibilité à observer l’essaimage et à récupérer l'essaim ou encore si vous faites le choix de laisser partir l'essaim pour que le cycle de la nature se perpétue. L'essaimage naturel est l'idéal pour vos abeilles, au moment où elles le décident, elles sont parfaitement prête, la reine a été mise au régime (plus de gelée royale) et a stoppé sa ponte, les abeilles sont gavés de miel pour partir avec des provisions et construire de nouveaux rayons, les nouvelles cellules royales sont prêtes à éclore. De plus l'essaimage baisse grandement la population et le cycle de reproduction du varroa, de part ce mouvement et cette réunion d'abeilles en groupe mais également par la rupture de ponte de la reine et l'absence de cellules dans la nouvelle cavité.
Cependant vous pouvez choisir de faire des essaims artificiels , je ne vous le recommande pas et je ne le pratique pas depuis des années mais pour votre information voici comment je procédais :
SI vous avez une ruche à cadres classique, la création d'essaim artificiel est encore plus perturbant, vous allez sortir à l'air libre du couvain qui n'est jamais censé se retrouver en dessous d'une certaine température, ni même être exposé à la lumière. De plus vous allez séparer en deux une colonie qui ne l'avait pas choisit.
Le fait que la Warré soit une ruche « divisible », rend possible une méthode très simple et bien moins perturbante que la constitution d'essaim par prélèvement de cadres :
Tout d’abord contrôlez que du couvain et du miel soient présents dans les 2 éléments (le poids important de l'élément traduira la présence de miel, par le dessous de l'élément en observant le bas des rayons vous pourrez apercevoir du couvain). Ensuite sans même rechercher la reine, séparez cette ruche en deux. L’élément contenant la reine continuera sa vie et verra progressivement son cheptel retrouver sa population d’origine.
Le second élément orphelin, transformera du couvain non operculé en cellule royale afin d’avoir une nouvelle reine. On le laissera tranquille pendant 40 jours, puis on pourra ainsi contrôler la reprise de la ponte par la nouvelle reine. On ajoutera à la ruche restante sur place un élément par le dessous car les butineuses absentes lors de l’opération, auront besoin de place à leur retour. C'est une division simple sans recherche de reine.
Vous présenter d'autres méthodes n'a pas d'intérêt car celle-ci est la moins perturbante bien qu'elle le soit tout de même.
Ce descriptif de méthode a plus pour but de vous décourager à le faire qu'à vous encourager :)
oncernant les fleurs du mois de mai. Le mois de mai est attendu par certains pour la floraison de l’acacia dont le miel est d’une saveur très douce. C’est probablement l’un des plus demandé. Pourtant ce n’est pas un acacia. Son véritable nom est Robinier ou faux acacia. Il lui vient de Jean Robin qui l’importa de Virginie.
Comme toutes les floraisons printanières, la sienne est très dépendante du climat et un mois de mai pluvieux et froid compromet fortement la récolte. Les fleurs blanches sont nombreuses en grappes de 10 à 15 cm, elles apparaissent aux alentours du 10 mai dans les Pyrénées et jusqu’à début juin dans d’autres régions. On ne trouve pas d’acacia en fleurs au-delà de 900 mètres d’altitude.
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