Qu'après récolte du miel, vous utilisiez des barrettes ou des cadres, il en reste toujours quelques traces qui ne peuvent être extraites de leurs hausses ou de leurs supports.
Beaucoup pratiquent ce que l’on appelle communément le « léchage des hausses ». Il se fait en allant déposer les hausses et les cadres ou barrettes à 30 ou 40 mètres du rucher. Les abeilles viendront les nettoyer, se procurant ainsi quelques réserves supplémentaires. Elles vous assureront la propreté du matériel avant le stockage. Cependant je ne la trouve pas sans danger, tout d'abord quelques abeilles y laissent la vie, ensuite c'est un très bon moyen de transmettre des maladies à toutes vos colonies car toutes les colonies environnantes y viendront, je ne pratique pas cette méthode.
Dans le cas des barrettes, la récolte se fait par pressage, aucune question à se poser. Les rayons ont été cassés lors du pressage, puis la cire récupérée. Reste à laver vos barrettes pour la prochaine utilisation.
Les utilisateurs de Warré avec cadres, selon leurs convictions, peuvent trouver intéressant de garder ces cadres désoperculés (s'ils utilisent un extracteur) et vidés du miel. Passé la mi-juillet, les abeilles freinent les constructions.
Cette période c'est aussi un mauvais moment pour les mâles. Dépourvus de dard, ils ont un rôle de reproducteur pendant le vol d'accouplement des reines, éventuellement celui de réchauffeur du couvain en début de saison.
A l’approche de l’automne, les ruches bien portantes et pourvues de réserves consommeront leur miel avec parcimonie. Alors, les ouvrières ne nourriront plus les faux-bourdons, et puis bientôt leur refuseront l’entrée de la ruche même si cela doit se solder par une piqûre fatale aux deux adversaires. Le froid revenant, les mâles mourront de faim et de froid à l’entrée même des ruches.
La bruyère callune fleurit de fin juillet à septembre selon les années, mais principalement en zone montagneuse jusqu’à 2500 mètres.
Ses belles fleurs roses donnent un miel brun corsé, très difficile à extraire, nécessitant un matériel onéreux. Cette difficulté à l’extraire ainsi que sa floraison tardive rebutent beaucoup d’apiculteurs le rendant donc plus rare sur le marché. C'est pourquoi on le trouve parfois dans les rayons vendu non désoperculé. Son pollen est beige verdâtre. Il peut également être récolté par pressage.
C'est surtout une réserve inespérée de miel pour les abeilles lorsque la saison n'a pas été propice, ce qui est souvent le cas dans le piémont pyrénéen ;)
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